1982 : Le Petit-Fahys devient écomusée, membre du réseau des Musées des techniques et cultures comtoises qui assure la responsabilité scientifique et la conservation des collections. Entre 2001 et 2007, l'écomusée fait l’objet d’un vaste projet de restructuration architecturale et muséographique. De nouveaux espaces sont aménagés tels le socle, ouvert sur le verger conservatoire, ou encore le grenier et son imposante charpente laissant apercevoir les paysages fougerollais. Servie par une scénographie résolument moderne, en images, en sons et en moments sensibles, c’est toute l’histoire d’un savoir-faire devenu industrie qui est ainsi présentée au public. Le verger conservatoire est créé en 1991. Il est le fruit d’une longue enquête auprès d’anciens producteurs locaux. Pour le constituer, des greffes sont réalisées sur des semis de cerisiers sauvages à partir de greffons d’anciennes variétés. Il compte aujourd’hui une quarantaine d’espèces d’arbres.
— Atout
Comment, d’une activité complémentaire de l’agriculture, la production d’eau de cerise devient industrielle. Et comment cette industrialisation donne naissance à toute une économie de tonnellerie, de verrerie, d’embouteillage, de vannerie, de transport, etc. Le tout dans un contexte d’évolution de techniques mais aussi d’évolution de la consommation d’alcool et de la législation. Plusieurs alambics sont exposés à l'écomusée du pays de la cerise : distillerie moderne, alambics à vapeur alambic d'eau de framboises.
Maison de maître construite en 1829, et dans laquelle se sont succédés neufs occupants, tous producteurs d’eau de cerise, ou kirsch. Demeure mi-rurale mi-bourgeoise, ateliers de distillerie, maison des domestiques… cet ensemble témoigne des ambitions de son propriétaire.
À 10.2 km