Le fonds le plus ancien des collections est constitué d’œuvres saisies en 1794 dans les églises et les couvents de Tours et des environs, en particulier dans les abbayes de Marmoutier, La Riche et Bourgueil, ainsi que dans les châteaux de Chanteloup et de Richelieu. Créé officiellement en 1801, le musée bénéficie de l’envoi par le Muséum Central, futur musée du Louvre, de trente tableaux dont une importante série de morceaux de réception à l’Académie royale de peinture et de sculpture. Dès 1803, le musée reçoit l’Ex-voto de Rubens et les deux panneaux d’Andrea Mantegna, chefs-d’œuvre de la Renaissance italienne. Dépôts de l’État, legs et dons enrichissent le musée tout au long du XIXe et XXe siècles d’œuvres de Champaigne, Corneille, Coypel, Nattier, Perronneau, Rembrandt, auxquelles s’ajoute en 1963 le legs du peintre et collectionneur Octave Linet, constituant ainsi l’une des plus grandes collections de Primitifs italiens de France.
— Atout
Le XIXe siècle est illustré par l’école néo-classique, le romantisme, l’orientalisme, le réalisme, l’impressionnisme, le postimpressionnisme et le symbolisme.
Palais des archevêques de Tours figure parmi les sites majeurs du Val de Loire. Cet ensemble est constitué d’édifices qui se sont succédés de l’Antiquité jusqu’au XVIIIe siècle : rempart et tour gallo-romains (IVe siècle), vestiges de l’église Saint-Gervais – Saint-Protais (IVe-XIIe siècles), salles des États généraux (XIIe-XVIIIe siècles), ancien palais du XVIIe siècle. A la veille de la Révolution, la cour d’entrée est close par un hémicycle précédé d’une porte monumentale formant un arc de triomphe, tandis que l’ancienne Salle des États généraux est transformée en chapelle avec colonnade à l’antique.