“Archives dites ” Les anciennes Archives départementales””
Architecture remarquable — Auteur : — Description de l'édifice
L’ancien bâtiment des archives dépatementales de la Savoie est construit en béton avec une structure métallique selon un plan en L. Il est couvert d’un toit terrasse. Une des ailes est haute de 6 étages tandis que l’autre n’en possède que 5. Au rez-de-chaussée de l’une d’entre elles se trouvent le secrétariat, la salle d’accueil du public, le bureau de l’archiviste et la salle des mappes. Tous les autres niveaux sont réservés au stockage des archives excepté les espaces de circulations verticales et horizontales. Le bâtiment dispose de 8,5 km de rayonnage ainsi que 3 salles supplémentaires de réserve de 1.5 km. La disposition respecte les conseils donnés par l’Inspecteur général des archives en 1932. La hauteur sous plafond est de 2,20 m, la hauteur des rayons oscille entre 40 et 50 cm, ils sont profonds de 30 cm et enfin, l’espace entre les rayonnages se situe entre 0.90 et 1 m.
— Histoire
Les anciennes archives départementales ont été construites sur les jardins de la Société d’histoire naturelle, malgré les protestations de celle-ci. Or le temps pressait dans la mesure où jusqu’en 1936, les archives départementales de Savoie sont installées dans la vieille tour du château et sont exposées ainsi au risque d’incendie. Il est donc nécessaire d’envisager la construction de nouveaux locaux. En 1932, l’inspecteur général des archives, sous la responsabilité du ministère de l’instruction public et des Beaux-Arts écrit une lettre au préfet de Savoie afin que l’architecte retenu respecte un certain nombre de principes. Le 25 avril 1933, le conseil Général sous la présidence de M. Borrel vote la construction d’un nouveau bâtiment d’archives. L’architecte retenu est Roger Pétriaux tandis que l’entreprise Perratone obtient le marché. Les travaux commencent en 1935. L’ascenseur est installé en janvier 1936 par l’entreprise Roux-Combaluzier. Le Conseil Général réceptionne les travaux le 30 décembre 1936. Depuis 1988, le bâtiment est désaffecté. Aujourd’hui, il fait l’objet d’une étude pour une éventuelle reconversion. Critiqué pour son aspect industriel, le bâtiment exprime sa fonction en dégageant des lignes d’ombre et de lumière sur un socle bien affirmé.
