Architecture remarquable — Auteur : — Description de l'édifice
La chapelle est construite en pierre artificielle, en ciment et en béton. Elle est couverte d’un toit en ardoise, le clocher étant couronné d’une flèche carrée en ciment. Les contreforts sont surmontés de gargouilles en ciment en forme de poisson. Le pignon arrière, découvert, est percé dans sa partie inférieure de six petites baies, obturées par la suite. À l’intérieur, on accède au sanctuaire, surélevé, par des escaliers encadrant l’autel. La nef est en forme de carène, avec une charpente doublée de frise. Deux entrées latérales, surmontées de poupes de bateau en ciment mènent à la sacristie semi-enterrée. Les baies sont ornées de vitraux en dalle de verre.
— Histoire
Édifiée en 1856 sur la falaise d’Amont en hommage aux marins disparus en mer, une première chapelle, dédiée à la Vierge, est détruite durant la Seconde Guerre mondiale par les troupes d’occupation. Elle est reconstruite en 1950, dans le style néogothique, par l’architecte Alfred Giraudet, avec le concours de l’entreprise Lanfry, de Rouen. Le nouvel édifice, désormais placé sous le vocable de Notre-Dame-de-la-Garde, est béni par Mgr Martin, archevêque de Rouen, en présence de René Coty, alors vice-président du Conseil de la République. Les aménagements intérieurs font l’objet d’une bénédiction ultérieure par Mgr Lemonnier, évêque auxiliaire de Rouen. Les vitraux en dalle de verre sont exécutés en 1964 sur des cartons du peintre Maurice Rocher par l’atelier Degusseau, d’Orléans. Propriété d’une personne privée, la chapelle, mise en vente en 2014, a été acquise par le Conservatoire du littoral.
À 22.5 km
