
Cité des Castors
Architecture remarquable — Auteur : — Description de l'édificeDifférents modèles de maisons ont été construits par les Castors : individuelles et jumelées, chacune disposant d’un jardin. Ces maisons ont l’aspect de pavillons assez standard (avec chez certaines cependant des évocations des architectures traditionnelles locales), mais peuvent impressionner par leur volume, sachant qu’elles ont été construites par des non-professionnels. Si les différents équipements de la cité ont disparu (il ne reste rien de la ferme, et l’ancienne épicerie n’occupe plus cet emploi), elle conserve encore des éléments datant de son origine : arbres, escaliers, bancs, ainsi qu’une vaste étendue centrale laissée dégagée et accueillant une pelouse et une aire de jeux. En contrebas de la cité, la route du travail reste une voie privée.
— HistoireLe mouvement des Castors se développe dans le sillage de la politique de Reconstruction, à partir de 1945 et jusque dans les années 1960. Des personnes issues de la société civile se regroupent, dans toute la France, pour monter des projets coopératifs de construction de logements répondant à leurs aspirations, notamment en ce qui concerne le logement individuel. Initié en 1949, le chantier de la Cité des Castors de Saint-Amand s’ouvre en 1951, avec l’accord du ministère mais l’hostilité de la commune. Le quartier St-Amand est alors assez isolé, et le terrain sur lequel la cité s’est implantée lui a été vendu en 1952 par l’évêché. Sauf exception (notamment celle de l’architecte de la cité (qui s’est réservé la plus grosse maison, mais n’a en revanche pas touché d’honoraires) et celles de la personne ayant conduit les travaux), les maisons étaient tirées au sort. En tout, ce sont 95 maisons qui ont été érigées en deux phases, de 1951 à 1955, et de 1955 à 1957.
— Adresseavenue des Castors ; avenue du 7 août ; route du Travail
Bayonne
Nouvelle-Aquitaine
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