Les Galeries Lafayette, anciennement Nouvelles Galeries
Architecture remarquable — Auteur : — Description de l'édifice
Le grand magasin des Nouvelles Galeries, aujourd’hui Galeries Lafayette, est constitué de deux parties distinctes, reliées intérieurement. La première, initialement le Grand Hôtel, la seconde le magasin achevé en 1901. Le Grand Hôtel, est conçu comme un grand immeuble haussmanien, à trois corps de bâtiments, avec entresol, deux étages carrés, un étage en retiré, et un comble brisé à surcroît (comble habitable, On dispose la ferme sur une structure trapézoïdale) Au-dessus d’un attique, les combles sont couverts d’appentis brisés (toit à un seul versant dont le faîte s’appuie sur ou contre un mur.), mi-ardoise mi-zinc. Le magasin est radicalement transformé en 1966-1967. Pour gagner en espace, la trémie du magasin primitif est obturée par des planchers. 700 m2 de supermarché alimentaire sont ouverts au sous-sol le 10 novembre 1966. Des escalators sont installés. Ces travaux portent la superficie du magasin à 5 700 m2 la partie 1900 subit des altérations : drastiquement simplifié, le dôme perd tout son décor, de même que les parties hautes des deux façades adjacentes. Entre 1975 et 1982, les atlantes des quatre grandes portes, dus au sculpteur angevin Henri Charron, disparaissent à leur tour. La société des Nouvelles Galeries est encore assez attractive en 1991 pour être rachetée par les Galeries Lafayette. Le magasin d’Angers est parmi les premiers à bénéficier d’un lifting complet en 1993, avant de passer officiellement sous l’enseigne des Galeries Lafayette le 6 septembre. La rénovation alors opérée n’engendre pas de modifications structurelles. En 2007, il fait à nouveau peau neuve. L’alimentation est supprimée. Les Galeries se recentrent définitivement sur la mode
— Histoire
Dans le cadre de la restructuration de la place du Ralliement, suite à l’incendie du théâtre en 1865, un vaste hôtel de voyageurs baptisé le Grand Hôtel est construit sur le front oriental entre 1879 et 1881 par l’architecte François Moirin, l’un des principaux maître d’œuvre angevin de cette époque. Celui-ci est en même temps commanditaire, en association avec deux personnes successives, le filateur Louis Renault – Lihoreau puis le pharmacien Emile Giffard, qui se réservent une partie de l’édifice. Dès l’origine, le Café dit du Grand Hôtel et du passage en occupe la partie centrale, en communication avec le « Passage Moirin » qui traverse l’édifice, entre les rues d’Alsace et Saint – Denis. Le Grand Hôtel, est conçu comme un grand immeuble haussmanien, à trois corps de bâtiments, avec entresol, deux étages carrés, un étage en retiré, et un comble brisé à surcroît (comble habitable, On dispose la ferme sur une structure trapézoïdale) Au-dessus d’un attique, les combles sont couverts d’appentis brisés (toit à un seul versant dont le faîte s’appuie sur ou contre un mur.), mi ardoise mi zinc. En 1898, la « Société des Grands Bazars et Nouvelles Galeries réunis » acquiert une parcelle arrière et limitrophe du Grand Hôtel, à l’angle des rues d’Alsace et des Angles, pour l’implantation d’une succursale. La construction s’achève en 1901, sous la surveillance de l’architecte angevin Auguste Martin, la conception en revenant certainement à Léon Lamaizière, architecte attitré de l’entreprise familiale stéphanoise. L' immeuble est inauguré avec succès le 6 avril 1901.