Maison dite maison du Futur

Architecture remarquable — Auteur : — Description de l'édifice

La maison présente un mur en parpaing muni d’un bardage d’acier laqué rouge, auquel elle doit son nom, et clin d’œil aux matériaux employés dans les constructions commerciales environnantes. La barrière dressée du côté nord dissimule, côté jardin, une coque blanche ondulante aux châssis métalliques noirs, rappelant les maisons des années 1930. La partie du terrain située au nord du mur est entièrement ouverte sur la voirie, un grillage ferme la parcelle à partir de chaque extrémité du mur-rempart, délimitant ainsi l’espace public et l’espace familial. Conçue pour un couple et deux enfants, l’espace se découpe en trois niveaux faits de matériaux sobres jouant entre l’opacité des murs et cloisons et la transparence des larges baies vitrées ou murs en pavés de verre. L’escalier à deux volées droites successives dépourvues de contremarches, et la cheminée en inox, placée en position centrale, symbolisant le foyer familial, permettent de relier l’ensemble des niveaux. Le niveau dit « plateau d’accès » correspond à l’entrée, logée dans un avant-corps cubique en béton brut, éclairé par un mur en pavés de verre. Elle débouche à l’intérieur sur un palier intermédiaire et donne accès au salon, large espace dominant les vides sur le plateau inférieur. Celui-ci, dit « plateau d’en-bas », accueille sur le rez-de-jardin les coins cuisine et repas, une salle de toilette et une chambre. L’essentiel des pièces privées se situe sur le plateau d’en haut à savoir, chambres basse et haute, salle d’eau et salle de gymnastique.

— Histoire

L’Effort rémois, société d’HLM, créée en 1947, organise entre juin et octobre 1986, le concours « Maisons du Futur ». Opération expérimentale, ce concours veut promouvoir une nouvelle image de la maison individuelle de l’an 2000 tout en soumettant sa construction à un budget serré. François Noël et Thierry van de Wyngaert, associés depuis 1986, participent à l’un des trois programmes lancés, premier concours de leur carrière naissante. La phase de DCE achevée en 1987, le chantier se tient de janvier à septembre 1988, et est confié à l’entreprise générale SOTRAM basée à Épernay. Le coût des travaux s’élèvera finalement à 536 000 francs au lieu des 400 000 francs prévus par le concours. La maison s’installe dans la ZAC dite du Champ-Paveau, dans la banlieue de Reims, alors zone d’activités se composant de magasins et d’entrepôts.

— Adresse


Tinqueux

Grand Est

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