Architecture remarquable — Auteur : — Description de l'édifice
Afin d’offrir une plage propice à la baignade, la berge du Cher est redessinée par un apport considérable de sable fin. A l’origine, son étendue était plus restreinte qu’aujourd’hui et la plage était délimitée par la rue de la Plage et des espaces boisés aménagés pour la promenade. Parmi les aménagements d’origine, on remarque le restaurant aux façades blanches largement percées de fenêtres, couvert d’un toit-terrasse offrant un panorama sur les environs et couvert d’une pergola en béton armé. La structure offre des lignes dynamiques soulignées par le débord du toit et le profil du garde-corps de la terrasse. Le restaurant voisine avec un édifice semblable, dédié au salon de thé qui occupe un pavillon central prolongé de deux ailes pour des vestiaires au bout desquelles se trouvent deux kiosques. Deux petites constructions utilitaires – bloc sanitaire et accueil – en béton armé peint de blanc occupent le site de la plage.
— Histoire
En 1935, Lucien Boudier, notaire à Montrichard, créé un syndicat d’initiative pour aménager un parc-plage sur un terrain de la commune de Faverolles-sur-Cher. Les premiers aménagements pour la baignade sortent de terre dès 1936. L’opération est un franc succès qui attire les riverains des communes voisines. De juin à octobre, le parc-plage de Montrichard, du nom de la ville voisine, organise des évènements populaires : galas, concours de beauté, hippiques ou d’élégance automobile. En 1965, le Bulletin municipal de Faverolles vante le « cadre si coquet, avec son bassin large et calme, ses bateaux, ses pédalos, ses parcs, ses jeux, son golf ». Un hôtel, détruit en 1940 et rebâti après la guerre, est établi sur le site qui s’enrichit en 1974 d’un stade et d’une piscine en plein-air.