musée de la société d’études scientifiques et archéologiques
Musée— Histoire
En 1981, la municipalité achète la maison du bourreau et la met à disposition de la Société d’Études Scientifiques et Archéologiques de Draguignan et du Var, qui porte le projet d'un musée de la justice. Dans ce lieu de mémoire, la Société entend mettre en lumière les liens étroits et anciens qui existent entre l’institution judiciaire et la cité Draçénoise, tout en participant à l’enrichissement du patrimoine culturel de la ville. Les moyens mis en œuvre participant à une offre culturelle dynamique et mettant en valeur le territoire et le patrimoine Draçénois sont : – la création d’un fonds d’exposition permanent ; – la mise en place d’expositions thématiques temporaires ; – la mise à disposition des ressources consultables.
— Atout
Reproduction d'une guillotine de 1794, carcans, chaises de sorcière, menottes, briques bagnards estampillées, anciens ouvrages de lois... ainsi que des panneaux muraux présentant l'histoire de la justice dans le Var depuis l'ancien Régime, la Révolution et l'époque moderne, et décrivant les objets de collection exposés.
— Adresse
21 allée d'Azémar
83300
Draguignan
Var
Provence-Alpes-Côte d'Azur
— Artiste— Intérêt
Le « logement de l’Exécuteur de la Justice », avec le « Magasin du grand échafaud », fut bâti en 1846, sur les plans de l’architecte départemental Esprit Lantoin. La construction a été financée par le ministère de la Justice, sur un terrain donné par la ville. Cet édifice s’élève à l’ombre de la Tour de l’Horloge (1661, bâtiment communal, classé Monument historique) ayant succédé au donjon seigneurial, puis à la Tour Comtale, et premier abri des « Bois de Justice ». Cette maison a abrité le bourreau et sa famille au temps où la guillotine était en exercice. C’est devant ladite maison qu’avaient lieu les exécutions… Lorsque les exécutions furent centralisées à Paris, l’appartement de fonction devint obsolète. La maison fut vendue à un particulier, puis d’autres particuliers se succédèrent…